Novembre

 

Le mois de novembre du calendrier peint au XIVe siècle, dans l’église de St Christophe-sur-le-Nais, n’étant pratiquement plus lisible, nous évoquerons ce mois par les belles couleurs que prennent les feuilles, à cette époque.

Voici la colline des Justices vue depuis le cimetière par un bel après-midi de novembre 2010
Voici la colline des Justices vue depuis le cimetière par un bel après-midi de novembre 2010

Le 11 novembre 2016

 

À 9 h 30, le défilé avec la musique municipale en tête, suivie des jeunes sapeurs pompiers et de leurs aînés, des porte-drapeaux, des anciens combattants, des élus, des enseignantes et de leurs élèves, et d'une partie de la population, prenait la direction du monument aux morts pour commémorer l'armistice du 11 novembre 1918.

 

La musique municipale

 

Les musiciens fêtent traditionnellement leur patronne, sainte Cécile, en novembre. C’est donc l’occasion de présenter la musique municipale de notre commune.

C’est en 1879 qu’une fanfare se créa sous le nom de "La Fraternelle de Saint Christophe".

Peu de temps après, en 1887, sous l’impulsion de Jules Egal, instituteur, secrétaire de mairie et compositeur de musique, cette fanfare se transforma en Société de musique municipale.

La musique de Saint Christophe, autour de Jules Egal, vers 1900
La musique de Saint Christophe, autour de Jules Egal, vers 1900

 

Notre musique prit de l’ampleur se produisit dans de nombreux concours où elle s’illustra en se voyant attribuer plusieurs récompenses.

En 1910, Jules Egal prit sa retraite, mais notre musique continua à lui rendre hommage en conservant plusieurs morceaux de sa composition à son répertoire.

En 1920, lors d’une cavalcade, les musiciens ont pris place sur un camion
En 1920, lors d’une cavalcade, les musiciens ont pris place sur un camion

 

Plusieurs chefs se succédèrent à sa tête dont M. Bodin de 1921 à 1929.

Les musiciens entourant M. Bodin, en 1928
Les musiciens entourant M. Bodin, en 1928
La musique municipale en 1937
La musique municipale en 1937
Elle participa aux toutes premières foires de St Christophe, la voici sur un char en 1947
Elle participa aux toutes premières foires de St Christophe, la voici sur un char en 1947

 

Gérard Rondeau tint la baguette pendant 46 ans, jusqu’en 1995.

Elle était présente aux diverses fêtes locales comme ici lors du Pèlerinage de 1950
Elle était présente aux diverses fêtes locales comme ici lors du Pèlerinage de 1950
Ou à celui de 1977.
Ou à celui de 1977.

 

En 1987, pour ses 100 ans, la municipalité lui offrit une nouvelle bannière et ce fut l’occasion de fêter dignement l’évènement par 2 jours de festivités, les 12 et 13 septembre.

Les musiciens et leur nouvelle bannière, en 1987.
Les musiciens et leur nouvelle bannière, en 1987.

 

Depuis quelques années, notre musique municipale rencontre des difficultés à trouver des nouveaux instrumentistes, et plus particulièrement des jeunes ; elle a donc dû s’associer à celle de La Membrolle-sur-Choisille pour continuer à présenter un ensemble digne de ce nom lors des différentes manifestations locales et en particulier à l’occasion de son annuel concert de novembre.

En 2011, il n'y avait plus que 3 musiciens de la commune dans la formation ; il serait certainement temps de penser à remédier à ce qui, immanquablement, va vers une disparition par un regroupement de deux, ou plus, musiques municipales. Pourquoi ne pas regrouper les harmonies de St Christophe et St Paterne ? Il pourrait aussi être envisagé de créer une harmonie communautaire en y adjoignant celle de Chemillé-sur-Dême.

Il faut bien rêver de temps à autre ! 

La voici, en 2003, lors de la fête du pèlerinage, sous la conduite de Vincent Ménard.
La voici, en 2003, lors de la fête du pèlerinage, sous la conduite de Vincent Ménard.
Notre musique lors du concert du 11 novembre 2010
Notre musique lors du concert du 11 novembre 2010

 

Du rêve à la réalité

 

En 2012, les harmonies de Chemillé, Saint-Paterne, Saint-Christophe et la Membrolle s'étaient réunies pour préparer le concert du 11 novembre. Ils ont continué à répéter ensemble sous la baguette de Corinne Galtaud et chacun s'est vite rendu compte qu'en mettant en commun les moyens humains, tout allait bien mieux. Et voilà comment est venue l'idée de créer une nouvelle association musicale l’Ensemble Musical Escotais Dême et Choisille. La décision fut prise le 17 mai et les statuts envoyés en préfecture le 24 mai. Ainsi est né l'EMEDC dont le siège social est à Chemillé.

 

Le nouvel ensemble lors du concert du 11 novembre 2013 à St Christophe
Le nouvel ensemble lors du concert du 11 novembre 2013 à St Christophe

 

 

 

Novembre 2009 : la taxe d'habitation

Les Christophoriens viennent, comme tous les foyers français, de recevoir le montant de la taxe d'habitation qu'ils devront régler pour le 15 novembre.

Beaucoup ont dû être surpris et n'en pas croire leurs yeux car celle-ci a fait un bon assez vertigineux de plus de 20 %.

Ce phénomène a permis au quotidien régional, la Nouvelle République, de titrer, dans son édition du 21 octobre, "Saint-Christophe-sur-le-Nais, sur la paille, augmente de 21,9 %, le record !"

France 3 Touraine, reprenant cette information, a consacré un court reportage à notre commune avec une interview de M. Poussin, le maire actuel, et de Mme Royer qui l'avait remplacé entre 2001 et 2008.

Dans son article, la Nouvelle République ne donnait la parole qu'au maire actuel : "de droite, Jean Poussin, 80 ans, battu en 2001 après 6 mandats et rappelé aux commandes en 2008 pour redresser les finances, explique-t-il «on n'a plus de trésorerie et on ne peut plus rembourser nos emprunts»".

Il continue d'affirmer, à qui veut bien l'entendre, comme pendant sa campagne électorale, que l'équipe qui l'avait dépossédé de son siège en 2001 a engagé des dépenses inconsidérées qui ont ruiné la commune de telle sorte qu'elle se trouve "sur la paille".

Il est vrai que la municipalité précédente avait contracté des emprunts pour financer la construction de l'école maternelle (un projet initié avant 2001 et qu'il fallait poursuivre) et l'aménagement du bourg qui en avait bien besoin. Il est faux d'affirmer que Saint-Christophe-sur-le-Nais est sur la paille et ne peut rembourser ses emprunts puisqu'à l'issue de l'année 2008, il y avait un excédent de trésorerie de près de 200 000 €, M. Poussin ayant décidé de ne pas réaliser les travaux prévus, préférant mettre de l'argent de côté comme il l'avait toujours fait au cours de ses précédents mandats, une façon de gérer les finances communales totalement démodée.

Si la commune était aussi endettée qu'il veut bien le dire, comment se fait-il que le percepteur, en charge des finances de la commune, n'ait pas fait de remarque lors des demandes d'emprunt ? Pourquoi la Préfecture a-t-elle laissé faire ? Et pourquoi M. Poussin a-t-il, pour les prochaines années le projet de construire deux nouvelles classes avec cantine, garderie et sanitaires ce qui devrait couvrir environ 350 mètres carrés et coûter quelques centaines de milliers d'euros ? D'autre part, il trouve bien les fonds nécessaires pour acheter un véhicule communal neuf et restaurer la chapelle St Gilles etc …

 

Voici un tableau montrant les variations d'une taxe d'habitation entre 2000 et 2009.

Nous pouvons constater que, de 2000 à 2008, le taux communal n'avait pas augmenté et que la variation relativement peu importante de la part communale n'était due qu'à la revalorisation régulière de la valeur locative.

Si la commune de Saint-Christophe-sur-le-Nais avait été véritablement "sur la paille" il était facile à la municipalité précédente d'augmenter le taux communal, mais elle ne l'a pas fait car elle ne l'avait pas jugé nécessaire et ne tenait pas à trop peser sur les finances des ménages christophoriens, aux revenus plutôt modestes.

En politicien expérimenté et averti, M. Poussin a, dès le premier budget de son mandat, frappé un grand coup et ainsi les habitants de la commune devront subir une augmentation de 25 % de la part communale et de près de 21 % sur l'imposition totale.